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Informatique

Démarrer un ordinateur en mode UEFI : tutoriel simple et rapide

Un simple redémarrage, c’est anodin. Pourtant, il suffit parfois d’une pression sur la bonne touche pour changer radicalement la physionomie de votre ordinateur. Oubliez les souvenirs du BIOS têtu et des menus monochromes : l’UEFI s’invite sur le devant de la scène, prêt à transformer une séance d’allumage en expérience sur-mesure. Derrière cet acronyme un peu froid, un monde d’options et de protections vous attend, accessible sans diplôme d’ingénieur et sans cauchemar technique en vue.

Combien d’utilisateurs se sont déjà retrouvés à tapoter fébrilement sur leur clavier, guettant l’apparition d’un menu secret ? Il suffit de quelques gestes justes, d’un soupçon de méthode, et ce fameux mode UEFI se dévoile, ouvrant un portail vers une interface colorée et des réglages insoupçonnés. Tout cela, sans la moindre manipulation obscure ni le moindre outil en main. Le chemin s’ouvre… et il est bien plus simple qu’on l’imagine.

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Mode UEFI : pourquoi il a remplacé le BIOS classique ?

UEFI, diminutif de Extensible Firmware Interface, s’est imposé comme la nouvelle référence pour piloter le démarrage des ordinateurs. Quand le BIOS d’autrefois atteignait ses propres limites — interface austère, gestion limitée des périphériques, incompatibilité avec les très gros disques — le mode UEFI BIOS apporte une couche graphique, des fonctionnalités avancées et une logique de sécurité intégrée.

Ce n’est pas qu’une simple page d’accueil. L’UEFI introduit notamment le Secure Boot (démarrage sécurisé) : une sentinelle numérique qui bloque le lancement de programmes non vérifiés dès la toute première seconde de vie de la machine. Le système se protège ainsi contre les menaces qui tentent de s’infiltrer avant même que Windows ou Linux ne s’éveille.

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L’évolution ne s’arrête pas là : le mode BIOS traditionnel bride la taille des disques et fonctionne avec le vieux schéma MBR. L’UEFI s’appuie sur la structure GPT, capable de gérer des volumes titanesques et jusqu’à 128 partitions principales. Aujourd’hui, la plupart des cartes mères jouent sur les deux tableaux : BIOS legacy pour les irréductibles, UEFI pour tous les autres.

  • Démarrage sécurisé Windows : activez-le dans l’interface UEFI pour verrouiller l’intégrité du système.
  • Disque GPT : vérifiez que vos supports sont bien au format GPT, condition incontournable pour profiter de toutes les capacités UEFI.

La bascule vers l’UEFI n’est pas un simple détail technique : elle conditionne désormais l’installation de Windows 11, rend possible l’usage des SSD NVMe, et garantit une robustesse face aux attaques informatiques modernes.

Quels ordinateurs et systèmes sont compatibles avec le démarrage UEFI ?

Depuis plus de dix ans, les grandes marques — ASUS, MSI, HP, Acer, Dell, Microsoft — intègrent systématiquement le mode UEFI sur leurs cartes mères. Si votre PC a vu le jour après 2012, il y a fort à parier qu’il possède ce firmware, reléguant le mode BIOS legacy au rang d’antiquité.

Le démarrage UEFI est donc la norme sur la quasi-totalité des ordinateurs récents, qu’il s’agisse de portables ou de tours assemblées. Windows 8 a ouvert la voie, suivi par Windows 10 puis Windows 11, qui réclame même le mode démarrage UEFI pour s’installer. Les versions antérieures (Windows 7 notamment) peuvent aussi s’adapter, à condition de disposer d’un disque GPT et d’un support EFI côté carte mère.

  • Pour installer Windows en mode UEFI, prévoyez une clé USB amorçable UEFI et un disque initialisé en GPT.
  • Les distributions Linux populaires (Ubuntu, Fedora, Debian) savent aussi exploiter le démarrage UEFI.

Deux éléments font la différence : le support du mode UEFI par la carte mère, et la préparation d’un système d’exploitation calibré pour ce mode. Vérifiez l’activation du mode UEFI dans le firmware, puis façonnez votre support d’installation (USB bootable) en conséquence. Les disques doivent impérativement être formatés en GPT pour permettre un démarrage natif UEFI.

Guide pas à pas : accéder et démarrer votre PC en mode UEFI

Rien de sorcier ici : démarrer en mode UEFI s’effectue en quelques minutes, que l’on soit simple utilisateur ou technicien aguerri.

Entrer dans le menu UEFI

Sur la plupart des ordinateurs modernes, redémarrez la machine. Surveillez l’écran au démarrage pour repérer la touche magique : Suppr, F2, F10 ou Échap, la combinaison diffère selon le fabricant. L’indication apparaît généralement sous le logo du constructeur.

Si vous êtes sous Windows 10 ou Windows 11, passez par Paramètres > Mise à jour et sécurité > Récupération, puis cliquez sur Redémarrer maintenant dans la section Démarrage avancé. Cette astuce évite de jouer du clavier à l’aveugle.

Configurer le démarrage UEFI

Une fois dans l’interface graphique du firmware UEFI, dirigez-vous vers la rubrique Boot ou Boot Mode. Optez pour UEFI plutôt que Legacy ou CSM (Compatibility Support Module). Si possible, activez aussi Secure Boot pour renforcer la barrière de sécurité au démarrage.

  • Pour installer Windows UEFI, branchez une clé USB amorçable UEFI avant d’accéder au menu.
  • Si votre disque dur apparaît en MBR, transformez-le en GPT à l’aide de diskpart ou du gestionnaire de disques Windows.

Validez, sauvegardez, puis redémarrez. À ce stade, votre système s’ouvre sur un univers UEFI natif, prêt à exploiter le démarrage sécurisé et à tirer parti d’une gestion matérielle optimisée.

ordinateur démarrage

Problèmes fréquents et solutions pour un démarrage UEFI réussi

Le disque système n’apparaît pas

L’UEFI réclame un disque GPT. Si le disque reste introuvable, vérifiez son format. Un disque en MBR ne sera pas reconnu par un firmware configuré en mode UEFI. Utilisez diskpart (depuis l’invite de commandes) pour convertir le disque MBR en GPT, mais prenez garde : cette opération effacera l’ensemble des données. Sauvegardez ce qui compte avant de procéder.

Le PC démarre en mode BIOS hérité (CSM)

Sur certains modèles, le CSM (Compatibility Support Module) s’active automatiquement, ramenant l’ordinateur en mode BIOS hérité. Désactivez CSM dans le menu Boot du firmware UEFI. Ce changement permet d’activer l’amorçage UEFI natif et donne accès à des fonctionnalités avancées, notamment le démarrage sécurisé.

Problèmes de compatibilité matérielle

  • Sur les ordinateurs récents, certains SSD NVMe nécessitent un firmware UEFI à jour. Si le disque n’est pas détecté, une mise à jour du BIOS/UEFI peut résoudre le problème.
  • Pour les configurations utilisant le GPU en PCI passthrough (virtualisation), un firmware UEFI garantit une prise en charge optimale du matériel graphique.

Accès impossible au menu UEFI

Sur Windows 10 ou Windows 11, empruntez le chemin Paramètres > Mise à jour et sécurité > Récupération > Démarrage avancé. Cliquez sur Redémarrer maintenant pour ouvrir le menu UEFI sans avoir à deviner la bonne touche au démarrage.

Récupération de données

En cas d’échec au démarrage, privilégiez le mode échec Windows ou l’environnement de récupération pour sécuriser vos fichiers les plus précieux avant d’envisager une réinstallation complète.

En quelques manipulations réfléchies, le mode UEFI change la donne : sécurité, performance, compatibilité future. Une fois maîtrisé, il devient le point de départ d’une informatique sans chaînes, où chaque démarrage ouvre la voie à de nouvelles possibilités. Qui sait ce que votre prochain redémarrage vous réserve ?

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